« L’enfant ne se fabrique pas, il se trouve. Au plus lointain de soi-même sans doute. »

Jean-Marie Delassus

 

Aller à la rencontre de l’enfant en devenir ne va pas de soi. Que ce soit dans la période du pre partum, dont on parle peu comparée à celle du post partum, et jusqu’aux 12/18 mois de l’enfant, ce qui entoure la naissance déclenche un véritable « tsunami » émotionnel et de profonds remaniements dans la vie des parents pouvant donner lieu parfois à une crise d’identité familiale.  

 

La grossesse puis l'arrivée de l'enfant déclenchent une réactualisation du présent, mais aussi des vécus familiaux passés, apportant leurs «lots» de préoccupations, d’inquiétudes et une certaine «fatigue» qui n’est pas toujours due aux changements physiologiques ou aux nuits écourtées. L'arrivée d'un enfant nous ramène à notre histoire qu'on le veuille ou non, à nos vécus d'enfant et à notre éducation. Comme le dit D.W Winnicott, pédiatre et psychanalyste : «lorsque nous sommes à même d’aider les parents à aider leurs enfants, nous les aidons à propos d’eux-mêmes ». 

 

Le désir d’avoir un enfant, les conditions de son arrivée et de plus en plus souvent les problèmes d'infertilité confrontent les parents à des questionnements et à des réactions qui peuvent déborder leurs capacités d’anticipation. Déposer ces complications imprévues lorsqu'elles perturbent les liens avec l'enfant, le couple et/ou l'entourage proche n’est pas un tabou, ni le signe d’une insuffisance. Il s'agit simplement, sans attendre que la situation s'enraye, de repérer quels sont les grains de sable afin de favoriser au mieux l’attachement avec l'enfant et la nouvelle configuration familiale.

 

Il est question de se poser un temps (pas forcément long) pour partager avec un professionnel qui est un tiers bienveillant les multiples questionnements autour de l'arrivée de l'enfant.

 

A quel moment consulter ?

 

La question de la prévention trop peu prise en compte doit être privilégiée. Une psychothérapie de soutien peut commencer avant la grossesse ou la naissance. Pour certains parents, un partage bref peut suffire à apaiser bien des inquiétudes légitimes ou des tensions. Ce partage permet de ne plus se sentir isolés ou démunis face à de nombreuses interrogations qui angoissent ou encombrent. 

 

Pour d’autres, un accompagnement sur une période un peu plus longue sera nécessaire pour retrouver des ressources suffisantes permettant d’accueillir l'enfant dans les meilleures conditions.

 

Comment ça se passe ?

 

Le premier temps de consultation ne prend pas d’emblée la forme d’un engagement, mais celui d’un accueil ouvert permettant de préciser la démarche ou la demande. Parfois une psychothérapie de soutien peut s’avérer suffisante. Si la situation ne relève pas d’un suivi psychothérapique, une proposition d’orientation sera donnée. 

 

Un cadre approprié à la relation thérapeutique l’organise et la structure. Le cadre définit le lieu, les horaires, le coût des séances, leur rythmicité et un certain nombre de règles fondamentales qui permettent de se sentir en sécurité et en confiance : le devoir de stricte confidentialité, l’absence de jugement et d’influence. Les parents restent les premiers guides de leur enfant. 

 

Le code de déontologie fonde l’action des psychologues. Vous trouverez un lien pour le consulter dans la rubrique mentions légales.  

 

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