« Si on s’en occupe, ils se sentent persécutés, mais si on les laisse libres,
ils se sentent abandonnés » Philippe Jeammet 

 

 

Crise importante ou non, l’adolescence demeure une période mouvementée pour les principaux intéressés comme pour l’entourage qui s’y trouve associé. Ce temps de passage de l’enfance à la vie adulte est lourd d’enjeux et de remaniements qui perturbent parfois de manière encombrante.   

 

L’adaptation aux transformations physiques, l’ambivalence entre la dépendance et l'indépendance recherchée, les relations avec les pairs qui prennent une place importante vont susciter chez l’adolescent des affects et des questionnements parfois conflictuels et bruyants sur le plan comportemental notamment. Parfois c'est l'inverse, c'est le silence qui est pesant avec un repli sur soi et/ou vers les écrans. 

 

Malgré la nécessité de trouver des soutiens pour ne pas se laisser déborder quand « ça » dérape, pousse, échappe, l’adolescent n'a pas toujours le désir ou la possibilité de demander de l’aide. Son mal être envahissant, son identité en construction ne sont pas forcément reconnus par lui même comme une souffrance. Une ou deux consultations qui ne prennent pas d'emblée la forme d'un engagement peuvent l'aider à dépasser ses empêchements. Ses symptômes sont un appel à l'aide qu'il est important d'entendre. 

 

Quand l'adolescent refuse toute forme d'aide, ce sont les parents eux-mêmes qui peuvent avoir besoin d’être accompagnés et guidés pour trouver la bonne distance relationnelle et comprendre la souffrance de l'adolescent qui refuse de parler. Il s’agit de ne pas casser le lien au moment où il se trouve le plus en tension et où l’adolescent en a le plus besoin. 

 

Une thérapie ou un soutien psychothérapique ponctuel a le mérite de mettre à jour les difficultés en dehors de la sphère familiale permettant de faire face aux difficultés et de prendre un recul indispensable à la résolution des tensions.

 

A quel moment consulter ?

 

Aller mal est une forme de demande. Les symptômes peuvent parfois être importants et entrainer des conséquences graves dans la phase aiguë de l’adolescence : dépression, isolement, addictions (alcool, stupéfiants, jeux …), manifestations somatiques, Troubles du Comportement Alimentaire (Anorexie, Boulimie..), passages à l’acte, conduites à risque etc.….…

 

Ne pas attendre que la crise atteigne des sommets pour s’adresser à un thérapeute permet de décharger les tensions et réduire les risques. Il en est de même pour les angoisses qui se dissimulent derrière une attitude provocante ou d'évitement. Donner du sens, mettre des mots là où l’adolescent est débordé par ses émotions est indispensable pour faire retomber la pression. 

 

Comment ça se passe ?

La fonction du premier entretien est de repérer les difficultés et de proposer le suivi le mieux adapté : Thérapie familiale ou individuelle, séances conjointes avec les parents qui, y compris dans une période de conflits, permettent à chacun de pouvoir s'exprimer de manière plus apaisée. 

 

Si la situation ne relève pas d’un suivi psychothérapique, une proposition d’orientation sera donnée. 

 

Un cadre approprié à la relation thérapeutique l’organise et la structure. Le cadre définit le lieu, les horaires, le coût des séances, leur rythmicité et un certain nombre de règles fondamentales qui permettent de se sentir en sécurité et en confiance : le devoir de stricte confidentialité, l’absence de jugement et d’influence. Les parents restent les premiers guides de leur adolescent. 

 

Le code de déontologie fonde l’action des psychologues. Vous trouverez un lien pour le consulter dans la rubrique mentions légales.  

 

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